samedi 29 août 2020

Terre des hommes- Antoine de Saint-Exupery

 "Ainsi en plein désert, sur l'écorce nue de la planète, dans un isolement des premières années du monde, nous avons bâti un village d'hommes."


Auteur: Antoine de Saint-Exupery
Date de parution: 1939
Edition: Gallimard
Genre: Roman
Nombre de pages: 191 

Synopsis: "Saint-Exupery, qui vient d'être nomme pilote de ligne, découvre, admire, médite notre planète  Assurant désormais le courrier entre Toulouse et Dakar, il hérite d'une vaste responsabilité à l'égard des hommes, mais surtout de lui-même et de son rapport au monde". 

Mon avis:

Ce livre fait la satyre de notre société de consommation dépourvue de vérité, de sentiments et de communication. À travers son récit lors d'un de ses voyages à bord de son avion, Antoine de Saint-Exupery nous raconte l'histoire du monde et des hommes. 

Il nous fait redécouvrir la nature, il nous emmène dans son paysage intérieur en nous montrant que l'homme d'aujourd'hui est étranger au monde qui l'entoure. L'homme n'est plus une machine pensante mais une machine à profit. 

Ce livre est une déclaration à la Terre, mère et déesse des hommes, une déclaration remplie de sentiments, d'amour, de joie, de colère, de désespoir, de solitude, d'espérance et d'étonnement. 

Le style d'écriture est simple mais émouvant. chaque mot a un sens et donne un sens. Chaque phrase porte en elle une vérité. 

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre c'est la beauté des phrases. Ces phrases qui s'enchainent ressemblent à un miroir qui nous renvoie notre propre reflet, notre propre vérité. L'homme a tout devant lui pour comprendre le monde mais il ne prend pas la peine de se pencher pour le regarder. Ce n'est que lorsqu'une personne lui fait remarquer que ce monde existe qu'il prend la peine de s'y intéresser. 


FUN FACTS: 

  • "Terre des hommes" est une collection de réflexions philosophiques, de méditations  d'anecdotes et de réminiscence sur le vol, l'univers, la guerre civile espagnole, la politique, le dessert nord-africain, la terre de feu et l'héroïsme et la noblesse des gens ordinaires et collègues pilotes. 

  • Antoine de Saint-Exupery est un aviateur et un écrivain dont les oeuvres sont le témoignage unique d'un pilote et d'un guerrier qui regardaient l'aventure et le danger avec les yeux d'un poète.

  • Saint-Exupery trouve dans l'aviation a la fois une source d'action héroïque et un nouveau thème littéraire. Ses oeuvres exaltent les aventures périlleuses au prix de la vie comme la réalisation la plus  élevée de la vocation de l'homme. 








lundi 24 août 2020

Gone with the Wind- Margaret Mitchell

 

"Frankly, my dear, I don't give a damn" 


Auteur: Margaret Mitchell
Edition: Pan Macmillan
Date de parution: 1936
Genre: Drame historique et romantique 
Nombre de pages: 992

Synopsis:

"Gone with the Wind est une grande histoire romantique sur la guerre civile américaine du point de vue de la Confédération. En particulier, c'est l'histoire de Scarlett O'Hara, une belle du Sud obstinée qui survit aux épreuves de la guerre et parvient ensuite à créer une entreprise prospère en capitalisant sur la lutte pour reconstruire le Sud. Tout au long du livre elle est motivée par son amour insatisfait pour Ashley Wilkes, un homme honorable et marié. Après une série de mariages et de relations ratées avec d'autres hommes, notamment le fringant Rhett Butler, elle change d'avis et décide de reconquérir Rhett". 

Mon avis:

J'ai découvert ce livre grâce à ma maman. Au début, j'avoue que ca ne me tentait pas beaucoup de regarder un film de quatre heures de temps, mais j'ai fini par le voir en temps de confinement et je ne regrette pas du tout. C'est vraiment une histoire incroyable, une épopée qui regorge de leçons de vie. 

Après avoir vu le film , j'ai décidé de lire le livre et je l'ai vraiment dévoré. Certes, c'est compliqué de le lire dans la langue originale, en anglais, mais je trouve que c'est toujours mieux de lire un livre dans sa langue d'origine, je m'attache plus aux personnages et à l'intrigue. 

Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est l'aspect très réaliste de l'histoire.  Que ce soit l'aspect réaliste de la guerre, ou l'aspect réaliste d'une histoire d'amour compliquée et univoque ou l'histoire réaliste du courage d'une femme qui fait tout pour arriver à ses fins. 

Gone with the Wind met en scène des personnages très differents avec leurs propres particularités. Scarlett représente pour moi un personnage féministe précurseur. Elle a construit son avenir elle-même. Elle a construit une entreprise et est devenue une business woman sans se soucier du regard des gens. Elle a manipulé des amants et des hommes pour arriver à ses fins et elle n'a jamais reculé devant aucun obstacle.  Elle a toujours retrouvé de l'espoir grâce à sa terre natale "Tara" et a tout fait pour la garder en vie.

"As God is my witness they're are not going to lick me. I'm going to live through this and when it's all over, I will never be hungry again. No, nor any of my folk. If I have to die, steal, cheat, or kill, as God is my witness I'll never hungry again". 

Cependant, ce personnage n'est pas parfait et c'est ça qui est intéressant. Scarlett O'Hara est aussi une grande peste qui agit comme bon lui semble , sans aucune bonnes manières, elle se permet de voler les maris de ses amies, de faire travailler des pauvres gens jusqu'a l'épuisement et se comporte très mal avec ses époux. Elle ne se contente jamais de ce qu'elle a et elle en veut toujours plus. On a tendance à croire qu'elle est démunie de tout sentiments et de toute humanité. C'est ces défauts là qui vont lui faire perdre l'homme de sa vie, Rhett Butler qui l'a toujours aimé et qui n'avait qu'un désir dans sa vie, de la conquérir. 

Quant à Rhett Butler, c'est un personnage que j'apprécie énormément. Pour moi, il représente l'homme gentleman, viril, protecteur et rassurant. Il est aussi très séduisant et doux,"No, I don't think I will kiss you, although you need kissing, badly. That's what's wrong with you. You should be kissed and often, and by someone who knows how".

Certes, il se comporte parfois avec brutalité, il est très cynique jusqu'à être blessant par moments, mais ce côté sarcastique et son humour font son charme. Comme Scarlett il ne se soucie pas du regard des autres et agit même quelquefois contre les bonnes moeurs pour choquer et attirer l'attention. Ce personnage est courageux et humble, il ne se vante pas de ce qui'il a et ne se soucie pas de l'argent même s'il en renvoie l''image. Cependant, il peut être  grossier par moments  et  méprisant. Mais ce personnage a un bon fond et on le voit à travers son comportement. J'admire son humilité. Il a compris que Scarlett ne pourrait jamais l'aimer comme il l'aime, il a attendu qu'elle tombe sous son charme et qu'elle le supplie de rester avec elle pour se retirer et  la laisser tomber, d'où la célèbre phrase qui donne tout le sens au livre, "Frankly, my dear, I don't give a damn". 

On retrouve aussi d'autres personnages secondaires qui apportent beaucoup au livre comme le personnage de Mélanie, une femme aimante, douce, sensible, profondément gentille et altruiste. C'est une femme qui ne laisse pas tomber ses amis même si ces derniers ne sont pas irréprochables, elle ne cesse d'avoir confiance en eux, même s'ils ne le méritent pas. Certaines personnes ont tendance à négliger ces personnes  trop gentilles, mais Mélanie est une femme forte parce qu elle est prête à tout pour les personnes qu'elle aime. 

On retrouve aussi Ashley Wilkes, un personnage auquel je ne me suis pas du tout attachée. C'est un personnage faible et lâche. Certes, c'est un homme d'honneur mais contrairement à Rhett Butler, il ne donne jamais son opinion. Il reste dans sa zone de confort, il ne tente rien et n'est pas ambitieux. Pour moi, c'est l'image parfaite du "soi-disant prince charmant", beau de l'extérieur et vide de l'intérieur. 

Un personnage remarquable est bien évidement Mammy, un personnage admirable qui a consacré sa vie pour servir Scarlett et sa famille. Elle est tenace, forte de caractère, elle dit tout ce qu'elle pense et malgré ses airs de femme intransigeante et forte, elle est sensible et a un grand coeur. 

Le style d'écriture de Margaret Mitchell est complexe. Par moments, il y avait certains mots que  je ne comprenais pas, le langage est un peu trop soutenu. Mais, je trouve qu'elle écrit avec un naturel incroyable. Les phrases s'enchainent les unes après les autres, on ne sent pas que c'est forcé, l'histoire est cohérente, les événements se succèdent et l'action est toujours prenante. La partie du livre que je préfère reste la dernière partie, celle où Scarlett accepte d'épouser Rhett et que petit à petit elle va réaliser qu'elle a fait une erreur en aimant Ashley Wilkes parce que l'homme de ses rêves était placé sous ses yeux pendant toute sa vie. 

Ce qui est remarquable dans ce livre c'est que l'écriture est tellement fluide que le lecteur arrive à s'approprier le livre, à rentrer dans le coeur de l'action et à ressentir avec les personnages. J'ai ressenti la détresse de Scarlett lorsqu'elle a dû retourner à Tara pour sauver Mélanie, alors qu'elle n'avait personne pour l'aider, elle a dû reconstruire Tara, sa terre, détruite à cause de la guerre. J'ai ressenti la jalousie de Rhett Butler vis à vis d'Ashley Wilkes, l'amour de Scarlett. J'ai ressenti sa peine lorsqu'il a compris qu'elle ne l'aimerait jamais. J'ai ressenti la douleur de Scarlett quand Rhett l'a laissé tomber par fierté. 

Je tient aussi à ajouter le fait que Margaret Mitchell a réussit à mettre en valeur l'histoire d'amour entre Scarlett et Rhett de manière tout à fait originale. À travers des discussions humoristiques, des dialogues qui en disaient long sur les sentiments des personnages, des silences essentiels, des mots lourds de sens, des réactions qui dénotaient à chaque fois d'une sensation éprouvée par un des personnages. J'ai été transportée par cette histoire d'amour pas du tout clichée et très réaliste. 

Ce livre est une très belle découverte pour moi, je considère que tout le succès qu'il a eu est mérité. C'est un livre qui ne ressemble pas aux autres et qui a inspiré de nombreux auteurs par la suite. Ce que je retiens de ce livre c'est surtout le courage des personnages, la ténacité de Scarlett, les atrocités de la guerre et la fin très réaliste du livre. 

FUN FACTS:

  • Gone with the Wind a été adapté au cinema en 1939 par David O. Selznick. C'est l'un des films les plus connus et les plus réussis de tous les temps. Il a connu un règne de plus de 30 ans en tant que champion de tous les temps au box-office hollywoodien  et il a remporté huit Oscars en plus de deux prix honorifiques, 

  • Le producteur du film a acheté les droits du film un mois après la publication du roman de Mitchell. Plusieurs rôles dans le film, notamment celui de Scarlett impliquaient de longues recherches et des accords élaborés. Pas moins de cinq réalisateurs et 13 écrivains ont travaillé dur pour donner vie à l'épopée. Le tournage du film a duré 140 jours. 

  • La célèbre scène de l'incendie d'Atlanta a nécessité la destruction ardente d'un terrain de 30 acres. 

  • Gone with the Wind a été le le premier film couleur à remporter l'Oscar du meilleur film, et Hattie McDaniel a été la première Afro-américaine a être nominée et à remporter un Oscar. 

  • Vivien Leigh fut payée 25.000 dollars pour 125 jours de tournage et Clark Gable 120.000 pour 71 jours. 

  • Lors de la préparation du film, on demanda à l'auteur de Gatsby le Magnifique d'écrire un scénario. Il fut par la suite rejeté mais on en garda tout de même les premières lignes que l'on peut voir défiler à l'ouverture du film. 

  • Le roman connut de nombreux ajustements. L'heroïne ne s'appelait pas Scarlett mais Pansy et le domaine de Tara, Fountenoy Hall. L'écrivain pensa entre aux aux titres de Tomorrow is another Day, Not in our stars, Bugles sang true et Tote the weary load. Le livre sorti le 30 juin 1936 et avait atteint le million d'exemplaires vendus à Noel de la meme année. Il fut récompensé l'année suivante du Prix Pulitzer. 

  • Vivien Leigh n'avait pas les yeux verts, le réalisateur a donc utilisé une lumière spéciale pour que les yeux de Vivien Leigh paraissent verts. 

  • Vivien Leigh et Clark Gable ne s'entendaient pas bien sur le tournage étant donné que Clark Gable a insisté pour remplacer le réalisateur George Cukor pour qui Vivien Leigh portait beaucoup d'affection par Victor Fleming. 

vendredi 21 août 2020

La vie est ailleurs- Kundera

 "Mais cet unique vers ou cet unique paragraphe de prose suffisait à le rendre heureux , non seulement à cause de leur beauté, mais surtout parce qu'ils lui servaient de carte d'introduction dans le royaume des élus qui savent percevoir ce qui, pour les autres, demeure caché".


Auteur: Kundera
Date de parution: 1969
Edition: Gallimard
Genre: Roman
Nombre de pages: 472

Synopsis: "Ce roman met en scène le destin exemplaire d'un jeune homme qui, lui, ne sait ni ne veut plaisanter: Jaromil est poète et à ce titre ne souffre aucune atteinte au sérieux et à la dignité. Il est "le poète" ainsi désigné dès son plus jeune âge, et presque dès avant sa naissance, par sa mère. Il est Rimbaud. Sa vocation de poète n'a rien de spontané, fabriquée dès l'enfance par cette mère abusive et amère qui voit là l'instrument de sa revanche contre le monde. Et c'est en plein stalinisme que cette vocation trouvera à s'épanouir". 





Mon avis: 

Kundera est un véritable génie, il arrive toujours à me surprendre. Ce livre est beau et délicat, il combine parfaitement bien l'innocence de l'enfance avec la cruauté de l'adolescence. L'enfant est pur, il est sensible, il est mature pour son jeune âge alors que l'adolescent est égoïste, il ne sait pas ce qu'il veut et il est immature par moments. 

Ce qui m'a touché dans ce livre c'est la relation mère fils, une relation basée sur le respect, l'amour, voire même la passion destructrice. La mère est complètement réduite au statut de spectatrice de la vie de son fils, elle dicte la vie de son fils comme bon lui semble, fait ses choix à sa place et ne vit qu'à travers sa vie. Elle le regarde avec des yeux de mère mais aussi avec des yeux d'admiratrice. Ce livre nous rappelle qu'une mère devrait toujours être admirative envers ses enfants. Car, si ce n'est pas la mère qui donne confiance à ses enfants, qui le ferai? 

J'ai beaucoup aimé dans ce livre le fait que Kundera ait choisit d'explorer le côté destructeur d'une relation mère fils trop passionnelle. En effet, ce dernier souligne le fait que l'enfant qui grandit en ayant été trop couvé fini par se révolter. Il devient révolté de tout, de sa vie, de ses choix, de qui il est, de comment les gens le perçoivent. 

Cette révolte témoigne d'une insécurité mais aussi d'une vanité. L'éternel insatisfait est ainsi car il a toujours eu quelqu'un à ses côtés pour lui dire qu'il était merveilleux mais personne pour lui dire qu'il n'était pas toujours à la hauteur et qu'il devait se dépasser. Le narcissisme de Jaromil provient de l'admiration que lui portait sa mère quand il était petit. Cette admiration est devenue étouffante et c'est pour cela que Jaromil n'a jamais réussit à avoir une relation amoureuse normale. Il a toujours exigé un amour absolu de la par de son amante non pas parce qu'il l'aime, il ne sait pas ce qu'est l'amour, mais parce qu'il veut se sentir valorisé par l'amour de l'autre. En effet, il désire s'aimer à travers l'amour qu'elle éprouve pour lui. Pour y parvenir, il souhaite la posséder, dans le passé, le présent et le futur. Il devient même jaloux de l'amour qu'elle éprouve pour son frère. 

La froideur de ce personnage se révèle encore plus à travers son comportement vis à vis de son amante, il ne s'intéresse pas à elle, à sa vie, à ses besoins. Il ne cherche pas à la comprendre, ce qu'il veut d'elle c'est uniquement son amour. 


FUN FACTS: 

  • En 1973, Kundera obtient le prix Médicis Etranger avec ce roman. 

  • L'auteur avait tout d'abord pensé intituler ce roman L'âge lyrique, car selon lui c'est la jeunesse, et ce roman est avant tout une épopée de l'adolescence, une épopée ironique qui met en relief les valeurs tabous: l'Enfance, la Maternité, La Revolution et même la Poésie. 

  • Kundera se présente comme un praticien et un amoureux de l'art moderne. En effet, il affirme que la modernité ce n'est pas la rupture mais c'est avancer vers de nouvelles découvertes sur la route héritée. Il nous dit aussi que le roman est "un travail d'exploration de l'existence". 

  • Kundera trouve que "les poètes lyriques viennent généralement de foyers dirigés par des femmes". 




dimanche 16 août 2020

Jane Eyre- Charlotte Brontë

"Most true is that beauty is in the eye of the gazer"



Auteur: Charlotte Brontë

Edition: Oxford world's classics

Genre: Roman

Année de sortie: 1847

Nombre de pages: 542

Synopsis: "Après une enfance malheureuse passée chez sa tante, Jane Eyre est envoyée dans un pensionnat où elle reçoit une éducation sévère. À sa majorité, elle est engagée comme gouvernante au château de Thornfield, une austère bâtisse perdue dans la campagne anglaise. Elle y est chargée de l'éducation d'Adèle, la pupille française du riche Edward Rochester, propriétaire des lieux. Très vite, cet homme mystérieux tombe sous le charme de la jeune femme."


Mon avis:

Ce livre m'a énormément plu. Brontë detient l'art de représenter le réel et uniquement le réel, sans aucune exagération ou atténuation. Cette dernière, à travers cette magnifique autobiographie nous livre sa vie, une part d'elle-même, une part de vérité. Ce qu'elle raconte c'est le cheminement de sa vie sans aucun superflu. Les descriptions que l'on retrouve dans ce livre ne sont pas là pour faire joli, elles sont là pour appuyer des sentiments, des sensations, des événements.

Jane Eyre représente le "Feminisme" de l'époque. En effet, comme "Elizabeth Bennet" de "Pride and Prejudice", Jane souhaite devenir indépendante. Elle n'agit pas selon les conventions de la société mais comme bon lui semble. Elle donne son avis alors qu'on ne le lui a pas demandé et elle se permet de contredire les personnes issues de classes supérieures, même s'il s’agit d'un homme. De plus, Jane ne cesse de répéter que les hommes et les femmes sont égaux et qu'ils doivent se parler en égal.

Ce que j'ai aimé en lisant ce livre c'est que les personnages principaux restent les mêmes du début jusqu'à la fin du livre. En effet, Leurs traits de caractère ne changent pas, ce qui montre que certaines personnes ne trahissent jamais qui elles sont. 

Les personnages principaux de ce roman ont des caractéristiques qui montrent leur manière d'être et d'agir. Jane Eyre est une jeune fille courageuse, profondément altruiste, arrogante par moments et passionnée et Monsieur Rochester est un homme imposant, fort de caractère, profondément tendre et malin.

Ce livre parle d'une vie dure, triste mais belle ainsi que d'un amour inavouable qui dépasse non seulement les classes sociales mais aussi les obstacles de la vie. 

                                      "Un coup de coeur"

Fun Facts:

 

   Jane Eyre est un roman autobiographique. Comme Jane, Charlotte Brontë travaillait comme gouvernante chez une famille plutôt riche.

 

   Charlotte Bronte a publié son livre sous le nom de "Currer Bell" parce qu'elle croyait que si elle prenait le pseudonyme d'un homme elle serait prise au sérieux.

 

   Les lecteurs trouvaient que le personnage de Monsieur Rochester était le personnage le plus romantique de la littérature d'après un sondage organisé par une éditrice romantique. En effet, ce dernier a obtenu plus de votes que Monsieur Darcy dans "Pride and Prejudice", Heathcliff de "Wuthering Heights" et Rhett Butler de "Gone with the Wind".

 

   Charlotte Brontë voulait être artiste avant d'être écrivain.

 

   Charlotte Brontë n'était pas une fan de Jane Austen, elle trouvait que c'était une femme incomplète et insensible.